Famille DE MERCASTEL

Nous comptons parmi nos ancêtres, une branche de MERCASTEL. Cette noble famille, installée à Villers-Vermont (60) dans le hameau qui porte son nom, doit son nom au latin " merule castello " qui signifie le château des merles. Vous trouverez ci-dessous, un Essai Généalogique réalisé par Benjamin GLASSON, avec qui nous partageons les mêmes ancêtres. De cet essai, ont été supprimés tous les contemporains en application de la loi des 100 ans :


Essai Généalogique de la Maison de Mercastel, de leurs descendances et de ses alliées.

Des origines à nos jours

Origine 

Le nom  vient de « merule castello »: le « château des merles », (Potin de la Mairie attribut le nom à « Maris Castellum » qui veut dire « la mer du château ») devenu au fil des temps “Merle le Catel, Mercatel, Mercastel“, aujourd’hui hameau de Villers-Vermont, canton de Formerie (60), à l’origine village du pays de Bray , dépendant du  doyenné de Bray , évêché de Beauvais, et du bailliage d’Amiens, prévôté royale du Beauvaisis, siégeant à Grandvilliers.

              Le fief de Mercastel appartenait à une famille de ce nom qui, originaire d’Angleterre, vint s’y établir au milieu du onzième siècle.

              Le plus ancien connu est Antoine de Mercastel, chevalier banneret,  seigneur de Mercastel, Saint-Maurice, Villers-Vermont et Doudeauville, dit comte de Mercastel, qui  épousa par contrat passé le jour de l’octave de la fête Saint-Paul, au mois de juillet, le 12 de la lune, Marguerite d’Allingues de Salvaing  (Armes : « d’or à l’aigle éployée de sable, becquée, membrée et diadémée de gueules, à la bordure d’azur semée de fleurs de lys d’or. »),d‘une famille du Dauphiné. Il accompagna Godefroy de Bouillon, duc des Francs et de Basse Lorraine, à la première croisade, fut blessé à Constantinople et se rendit maître du Saint Sépulcre en 1099 avec le corps d’infanterie qu’il commandait, ses écuyers et 24 sergents qui marchaient sous sa bannière, rouge, blanche et verte.

Armes: « d’argent à trois croissants de gueules, deux en chef et un en pointe. ».

Cri et devise: « Hongne qui vonra. »

  

 

Branche Originelle 

1. Antoine, seigneur de Mercastel, Saint-Maurice, Villers-Vermont et Doudeauville. Chevalier banneret, capitaine de cent hommes de pied, alla en Terre Sainte en 1200 avec sa bannière. En 1219 donation de Thomas de Campeaux à l’abbaye de Saint Germer de deux pièces de la mouvance de Wibert de Saint-Samson comme le dit les textes : « de consensu domini Ricardi (?) de merle castello quem dominus tibentus miles Jherolisam profectus in terram ruam reliquero custodiondum ». Soit : « avec le consentement du sieur Richard de Mercastel à qui le sieur Wibert de Saint-Samson, chevalier, croisé à Jérusalem a confié la garde de sa terre. »

 Il est dit issue des 1ers par divers degrés. Il est le père de:

2. Pierre de Mercastel, seigneur des mêmes lieux,  capitaine de 100 hommes d’armes, et fut au croisade avec ses écuyers. Il est marié à Béatrix des Quesnes (du village d‘Equennes, canton de Poix {80}, issue des ancien comtes de Breberat, (Armes : « d‘argent à la croix de gueules fretté d‘or. »). Il est décédé le  1er avril 1269, et fut inhumé dans la nef de l’église de Villers-Vermont. 

“Sci jitte haut et puissant

Seigneur Pierre de Mellechastel

Escuyer qui trepassa en l’an de grace

M.CC.LXIX le premier iour d’avril,

et noble dame Béatris d’Equenne sa fame

qui trépassa en l’an

de grâce M.CC.XCV. Le quatrième iour d’octobre.

Dieu aie merci de leurs âmes “

Il eut pour fils :

3. Wautier de Mercastel, dit le Hardi, seigneur des mêmes lieux, capitaine de cent hommes. Il acquit, par contrat de Juin 1293 la terre et seigneurie de Signy  (Sigy), qui fit partie depuis de la seigneurie de Mercastel. Il se distingua dans la sixième croisade et fut choisi avec tous ses écuyers pour accompagner Saint Louis à la septième. Celui-ci le décora du titre de comte et baron, pour en jouir lui et ses descendants de première lignée, en récompense de ce que lui et ses prédécesseurs l’avaient fidèlement servi au péril de leurs vies dans toutes les conquêtes d’outre mer, leur permettant de porter pour attribut à leurs bannière, rouge, blanche et verte, qui est leurs livrées, d’un côté et d’une pique de l’autre :

                    “  Louis, par la grâce de Dieu, roy de France, à tous les présents et à venir, sçavoir faisons, nous convient et appartient à notre ami sire de Mercastel, dit le Hardi, chevalier banneret, sans reproche en son tournoi, sans jamais avoir fait faute, noble gentilhomme de nom et de cri renommé, de haut parage, l’ayant choisi pour mon veage et pèlerinage de la terre Sainte, je le vis bien loyalement tout en pres besogner dans le danger par de beaux faits d’armes, tenant dans sa main son pennon à deux lances, vertes et rouges et blanches, parsemé en croix et devise de la chevalerie, la conduisant à l’honneur de faire lignage de la terre Sainte étant fort assailli en maints lieux et sur le pont de Taillebourg je le guetois et ne demeura mi prins et le seignor sans peur revint avec es vasseaux et nombre d’infanterie, ses harnois, sa cote d’armes de drap et de fourrure blanche et rouge pour ce est il considère et les bons services qu’il nous a rendu à véage et pélerinage de terre Sainte ses ayeux à la guerre ensemble avé tant de qualités. Voulons l’élever, accroitre et décorer d’honneur, prérogatives avons celui de notre grâce, libéralité, puissance autorité souveraine, fait et fesons et creons notre vaillant chevalier de Mercastel hardy banneret et sans reproche, parain de son hamel du titre de Comte et de Baron chrétien pour lui, ses descendants de première lignée comme distinction sans qu’on hogne au contraire qu’il boute en pres de l’écusson d’argent à trois croissants rouges, la bannière de Jérusalem pour marque de beaux faits et surtout qu’il ne soit donné aucun d’estourbie en manière que ce soit nobostant quelques ordonnances, mandements ou défenses, que ce soit pour les vies perdurables. Tel est notre bon plaisir. Donné l’an de grâce de notre règne, le samedi après l’octave de pâques, mil deux cent quarante deux.”

Il est père de :

4. Richard de Mercastel, titré de “Brave Chevalier”, il est maître d'hôtel de Jean d’Artois (arrière petit fils de Robert d’Artois, frère de Saint Louis). Il figure en 1337 au rôle des nobles et fieffés du bailliage d’Amiens. Il se maria le jeudi avant la fête de Noël  à une demoiselle d’Aubigné (de la famille d’Aubigné, en Anjou, qui donnera notamment le poète Agrippa d’Aubigné et sa petite fille Françoise, plus connue sous le nom de marquise de Maintenon, (Armes : « de gueules au lion d’hermines, couronné, armé et lampassé d’or. »). Dont :

5. Robert de Mercastel dit Robin, comte des dits lieux, il fut  écuyer sous Gilles de Chin, chevalier, 1380. (Ms de la Bibl. Roy.). Dans une lettre de rémission de 1368 sont cités: “... Jean Hauchet, écuyer, lequel accompagné de Mathieu Hauchet et de Robert de Mercastel, son cousin, écuyer, trouva le dit Martin au terrain de Buicourt de la paroichie de Bricourt en le comté de Clermont... et se combattirent l’un l’autre tant que le dit Martin fust féru en telle manière qu’il mouru en la plase.... Nous... de ce avons quittez, remis et pardonné... pourveu que il yront à Notre Dame de Boulogne en pèlerinage et offeront à l’autel deux torches allumées et de ce rapporteront certification du bailliage d’Amiens.” Il se maria  en 1395 avec Marguerite de Bailleu (Armes : «  d’or à trois écussons de gueules. »), on lui donne généralement le nom de « de Bayeux ». Robert fut tué dans la bataille de Brignais ? (Cela pose un problème, car il serait décédé en 1360, il faut probablement considérer qu’il y a une génération qui manque, et que les différents généalogistes du XIX° ont fait une erreur.). Dont :

6. Robert II de Mercastel, baron et seigneur des dits lieux, vaillant capitaine, combattit à la bataille d’Azincourt, en 1415, où il fut blessé. Il se maria, en 1404, à la très haute et très puissante Ne de Milly. (Armes : «  de sable au chevron d’argent. »). Dont:

7. Jean Ier de Mercastel, baron et seigneur de Mercastel, chevalier, seigneur de Villers-Vermont, capitaine d’hommes d’armes. Il prend pour épouse en 1449 Ne (Marie ?) de Belleval, dame de Bonvillé, fille de Jean de Belleval, écuyer, seigneur de Belleval-en-Vimeu, capitaine de vingt-quatre arbalétriers servant à défendre le château de Crotoy  (Armes : «  de gueules à la bande d’or, accompagnée de sept croix potencées de Jérusalem, 4 & 3. », qui étaient celles des comtes de Ponthieu avec une brisure et que le dit Jean de Belleval abandonna pour adopter celles de sa femme) et de Jeanne de Fricamps, dame de Montsarville, Thibouville & Fontaine la Sorel, en Contentin et dernière de son nom.(Armes : « de gueules, semé de croisettes recroisetées au pied fiché d’or, à la bande de même brochant sur le tout.», qui devinrent, dès le commencement du XVe siècle, celle des Belleval))

Ne de Belleval eut un enfant illégitime de Philippe III le Bon, duc de Bourgogne, Raphaël dit « de Mercatel », du surnom de sa mère, abbé de Saint-Pierre d’Aldenbourg et de Sain Bavon de Gand, puis évêque de Rosen, né en 1463, décédé à Bruges le 2 août 1508, père lui-même de deux fils: Antoine de Mercatel, prêtre et chapelain des arbalétriers de Saint-Georges, et Raphaël de Mercatel, bourgeois de Douai qui, d’une concubine, eut une fils, Nicolas de Mercatel, échevin de Douai, décédé en 1597. Se dernier eut, de Guillemette de Somain, Anne de Mercatel, qui épousa Pierre Choppard, bourgeois de Douai, et Jacques de Mercatel, docteur en médecine, qui épouse, en 1582, Françoise de Raismes, dont il eut une fille, Guillemette de Mercatel, mariée à N. de Roduis.

Une sentence de la sénéchaussée de Ponthieu, de l’an 1449, prononce que ledit seigneur de Mercastel et ladite dame son épouse, étant très nobles, ne doivent pas payer d’impôts. Ils eurent :

8. Jean II de Mercastel, baron de Mercastel, capitaine d’hommes d’armes des ordonnances du Roy. Il épouse en 1474 noble Jeanne d’Abancourt, fille de Guillaume d’Abancourt, chevalier, seigneur d’Abancourt et de Courcelles (Armes: « d’argent à une aigle éployée de gueules. »), et de Guillemette Paynel, (Armes : « d’or à deux fasces d’azur, accompagnées de neuf merlettes de gueules, rangées en orle. »). Il rendit foi et hommage de sa terre de Mercastel en 1474 et reçut le dénombrement d’un fief qui en relevait, où est encore le sceau entier de ses armes, représentant un écusson renversé d’argent, à trois croissants de gueules, avec les attributs. Il fut homme d’armes de la compagnie de Robert du Quesnoy à la montre du 2 décembre 1475. Il est père de:

- Etienne de Mercastel qui suit.

- Adrien de Mercastel, chevalier de Malte.

- André de Mercastel, chevalier de Malte.

- Perceval de Mercastel, seigneur du lieu en partie, assista en 1507 à l’assemblée de Gerberoy, pour l’état de la noblesse.

- Isabeau de Mercastel.

- Catherine de Mercastel. Elle épouse Adrien de La Rue, écuyer, seigneur de La Motte, fils de Nicolas de La Rue, seigneur de La Motte, Courcemmes,  etc. (Armes : « d’argent à trois fasces de gueule. »), et de Jeanne Le Prevost.

9. Etienne de Mercastel, comte du dit lieux, seigneur de Saint-Maurice, Signy, Villers-Vermont, Doudeauville, décédé entre 1549 et 1551. Il est le grand prévôt des maréchaux en Île-de-France et le prévôt des maréchaux en Picardie jusqu’en 1546, où il est remplacé par Jean Callippe. Le 21 avril 1500, il se maria par contrat, reçut par Hoquetot, notaire à Neufchâtel-en-Bray, à Catherine de Cœurver, fille de François de Cœurver, chevalier, seigneur du Manoir Denier (Armes : « d’argent à trois cœurs de sinople couronnés d’or, deux & un. »), et de Marie de Pardieu (Armes : « d’or au lion de gueules couronné à l’antique du même. »). Il fut père de:

- Antoine de Mercastel, auteur de la branche aînée, qui suit.

- Florent de Mercastel, auteur de la branche des seigneurs de Croixdalle, qui suivra

- Rolland de Mercastel, auteur de la branche des seigneurs de Montfort, qui suivra

- Marguerite de Mercastel, mariée le 8 décembre 1523 Christophe de Cacqueray, écuyer, sieur de Bézu, fils  puîné de Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont (Armes : « d’or à trois roses de gueules deux & un. »), et de Jehanne de Bouju (Armes: « d’or à trois chevrons de gueules. »),  né vers 1500-1502,  décédé vers 1557. Elle se remaria à Marc de Moret, écuyer, seigneur de Réau.

- Jean de Mercastel, seigneur du Manoir Denier, reçu chevalier de Malte en 1536. Il fut blessé à la bataille de la Canée, sur l’île de Chypre, où il reçut deux coups de feu.

- Denise de Mercastel, mariée le 3 août 1541, au château de Mercastel, à Edmond de Rémy de Courcelles, fils de Guillaume de Rémy, seigneur de Boves et de Montigny (Armes : « d’hermines à l’écu de gueules. »), et d’Ysabeau d’Herbaumé (Armes : « d’argent à la fasce de gueules. »). Il est  né vers 1520 et il est décédé avant 1578.

Branche Aînée 

10. Antoine ou Etienne II de Mercastel, comte de Mercastel, chevalier, seigneur de Doudeauville. Il épousa par contrat du 19 avril 1547, reçu par Baudoin et Marchand, notaires à Amiens, à Marguerite Frérot, fille d’Antoine Frérot, chevalier, seigneur de Guyancourt et d’Estrées (Armes : « d’azur à deux amours d’argent soutenant un cœur de gueules.»), et d’Antoinette de Saisseval. De se mariage est sorti:

- Arthus de Mercastel, qui suit

- Nicolas de Mercastel, qui suivra

- Adrien de Mercastel, chevalier, seigneur du Manoir Denier et d'Auxy-en-Bray, il a pour épouse Françoise de Berle, dame d'Auchy. Elle est veuve de René de Gaillardbois. Sans postérité connu.

- Marie de Mercastel, elle épousa Jean de Sarcus, écuyer, seigneur du Cartier au comté d’Eu, fils de feu Ambroise Ier de Sarcus, écuyer, seigneur de Saint-Gratien, Courcelles-sous-Moyencourt,  Lieutenant de 500 hommes de guerre pendant le siège de Péronne, puis de 1000 hommes sous la charge du seigneur de Saisseval. (Armes : « de gueules, au sautoir d’argent, cantonné de quatre merlettes de même. »), et de Jeanne d’Estrées. (Armes : « d’argent fretté de sable au chef d’or chargé de trois merlettes de sable. »). Elle se remaria par contrat du 20 janvier 1571, à Grandvilliers, à Charles de Monsures, fils de Jacques de Monsures, écuyer, seigneur de Brassay. (Armes : « de sable à la croix d’argent chargée de cinq fermaux de gueules. »), et de Marguerite Coignet, dame de Brassay.

11. Arthus de Mercastel, seigneur de Doudeauville, Monceaux, Villers-Vermont, en partie, Le Mesnage. Il meurt le 30 avril 1579, inhumé dans le chœur de l’église de Villers-Vermont. 

“CY GISENT LES CORPS DE ARTHUS”

“ DE MERCASTEL - EN SON VIVANT ES”

“ SEIGNEUR DU LIEU - DE DOUDEAUVILLE EN BRAY -”

“DE MONCEAUX - DE VILLERS-VERMONT - “

“ EN PARTIE - LEQUEL - DECEDA “

“ LE DERNIER JOUR DAVRIL DE LAN “

“MIL CINQ CENTS SEPTANTE ET NEUF”

“ ET DE”

“DEMOISELLE CHRISTINE DESPINAY”

“SA FEMME - LAQUELLE - DECEDA LE“

“DIX HVICTIESME DE DECEMBRE - MIL”

“SIX CENTS TRENTE TROIS - APRES”

“AVOIR PASSE CINQUANTE QUATRE ANS”

“EN HONORABLE VIDUITE -”

“PRIEZ DIEU POUR LEURS AMES” 

Il se maria par contrat du 18 novembre 1577 reçu par Lemaire, notaire à Rouen, Christine d’Espinay-Saint-Luc, fille de Magdelon des Hayes, seigneur d’Espinay Saint-Luc et de La Melleray (Armes : « d’argent au chevron d’azur chargé de 11 besants d’or, 3 mal ordonnés au centre et 4 en 2 pals sur chaque montant du chevron. »), et de Marie de la Viefville (Armes : « fasce d’or & d’azur de 8 pièces, & 3 annelets de gueules posés en chef, brochant sur les deux premières fasces. »), elle meurt le 18 décembre 1633. Dont:

12. Antoine de Mercastel, écuyer, seigneur de Mercastel, Monceaux, Villers-Vermont, Courcelles-Rançon, Doudeauville en partie, capitaine au régiment de Beauvau, puis de Saint-Luc. Il est décédé avant 1647. Il se maria par contrat du 23 septembre 1603 devant Leblanc et le Courier, notaires à Saint-Saëns à Françoise Langlois, fille de feu Zenon Langlois, écuyer, seigneur de Beaucamp et Beaumonchel, et de Péronne Morel (Péronne Morel s’est mariée en deuxième noce à Gabriel de Limoges, chevalier, seigneur de Saint-Saëns, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy). Père de cinq enfants, dont:

- André de Mercastel, qui suit

- Gabrielle de Mercastel, elle épouse par contrat Antoine de Cannesson, chevalier, seigneur de Bellefontaine, Cany, Estalmainil, Faveille, Bicourt, vicomte de Grandsart, fils de François de Cannesson, écuyer, seigneur de Bellefontaine, Grandsart, Estalmainil, Bicourt, Quemcourt, Faveille. (Armes : « d’azur à trois couronnes d’or. »), et de Catherine de Halescourt, dame de Cany. La généalogie fournie par Courcelles, la donne fille de Rolland de Mercastel, seigneur de la Haye, et de Barbe de Chauvelle.

- Nicolas de Mercastel, il est placé sous tutelle par décision de 1647.

- Adrien de Mercastel, il fut reçu chevalier de Malte le 8 octobre 1688.

13. André de Mercastel, chevalier, seigneur de Doudeauville,  Saint-Maurice,  Le Vallalet, Frontenay, Bellossane, Mercastel, Villers-Vermont. Il est capitaine de cavalerie dans le régiment de Clères. Il fonda en 1664 la chapelle de la Sainte Trinité au Château de Mercastel. Il vendit le 24 mai 1678, avec son fils François, la ferme picarde de Doudeauville à Nicolas de La Houssoye. Il décède le 23 janvier 1697 à Villers-Vermont, inhumé dans l’église. Il se marie par contrat du 11 août 1652 devant Duponchel à Gaillefontaine, à Marie Claire ou Claude d’Alléaume, fille de Charles d’Alléaume, écuyer, seigneur de Beaupréau conseiller au parlement de Rouen et président aux requêtes du palais (Armes: « d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux roses & en pointe d’un oiseau, la tête contournée, surmontée d’une étoile, le tout du même. »), et d’Anne Besnard de Lepinay. Elle décède le 10 mai 1714 à Mercastel. Le partage des biens d’André de Mercastel et de Claire d’Alleaume eut lieu le 7 juin 1732. De ce mariage est issue:

- Louis Antoine de Mercastel, né le  14 septembre 1662 à Villers-Vermont. Il est reçu page en la grande écurie du Roi le 1er janvier 1680. Il avait pour parrain, Louis du Prat, marquis de Nantouillet, et pour marraine Marie de Ricarville.

- François de Mercastel, qui suit

- Marie Thérèse de Mercastel, elle meurt le 25 septembre 1739 à Rouen. Elle se marie le 30 avril 1693 à Villers-Vermont à  François Aloph de Monsures, écuyer, seigneur d’Auvilliers, fils de François de Monsures, écuyer, seigneur d’Auvilliers (Armes : « de sable à la croix d’argent chargée de 5 fermaux de gueules. »), et de Marguerite de La Lane, décédée en 1697. Il meurt  assassiné, à Paris, le 21 juin 1659.

- André Joseph, chevalier de l’ordre de St Jean de Jérusalem. Il meurt avant le 24 mai 1706, marié par contrat du 21 février 1705 à Abbeville, à Marie Elisabeth de Mailly, fille d’Antoine de Mailly et de Marthe de Beuzelin. Elle de remaria, par contrat du 24 mai 1706, à Jean Baptiste de Hangest.

- Jean Baptiste Adrien de Mercastel, il est né le 6 mai 1669 au château de Mercastel à Saint-Maurice. Il meurt 8 février 1754 à Rouen. Il est prêtre à l’oratoire de Rouen. C’est un savant mathématicien, surtout pour son  mémoire intitulé Arithmétique démontrée de 1732, imprimé chez Cabut. (Mémoires Biographiques et littéraires par  Ph. J et Vt Guilbert, T. 2).

14. François de Mercastel, chevalier, seigneur de Villers-Vermont, Doudeauville, Courcelles-Rançon, Fontenay, Saint-Maurice, Ravine, Brémontier, et les Iles. Il est mort en Allemagne au service du Roy. Il vendit le 24 mai 1678, avec son père, la ferme picarde de Doudeauville à Nicolas de la Houssaye, fermier des logis de la Reine. La terres de Doudeauville se composait de deux grandes fermes, l’une dite la “ferme normande”, l’autre la “ferme picarde”. La ferme normande avait été acquise par Jacques de la Houssaye, d’un membre de la famille de Mercastel, d’où il résulte qu’Anne de Cacqueray, née d’Orillac, était instituée tutrice de ses enfants mineurs.

Cité dans un acte “ès pleds du bailliage et vicomté de Gournay tenus le 1er juillet 1690  « instituant Anne de Cacqueray, née d’Orillac, tutrice de ses enfants mineurs, cousins du dit François de Mercastel du coté maternel ». Il donna une cloche à l’église de Cuy-Saint-Fiacre en 1700. Il se maria en première noce à Marie de Luppé, décédée le 18 novembre 1716, fille de Bernard de Luppé, chevalier, seigneur de Castillon, la Motte Pouillon, Bonnefont, capitaine de milice au siège de Dax. (Armes : « d’azur à la bande d’or. »), et de Marguerite de Poulhaut (Armes : « échiqueté {ou losangé} d’or et de gueules. »). Elle est veuve de François Poisson, chevalier, marquis du Mesnil, lieutenant-général de la cavalerie du Roy du Danemark, chevalier de l’ordre de l’éléphant et ministre d’état au royaume du Danemark. Il se maria en deuxième noce par contrat du 21 février1708 devant Bellanger, notaire à Paris et Saint Sulpice, à Marie Jeanne Poisson du Mesnil, sa belle fille, ancienne demoiselle de Saint-Cyr (Armes : « de gueules à trois coquilles d’or, surmontées d’un dauphin d’argent. »).  Elle est née en août 1682. Elle est décédée 2 septembre 1767 à Paris, inhumée à Saint Jacques-Du-Haut-Pas. Dont du deuxième mariage:

- Marie Rose Renée de Mercastel, dame de Mercastel et de Doudeauville en Artois. Elle est morte 10 juillet 1786 à Paris par contrat du 7 juin 1732 devant Roger, notaire à Paris et le 23 à Mercastel à Jacques de la Barberie, chevalier, seigneur de Refuveille, lieutenant-général des armées du Roy et capitaine aux garde françaises (Armes : « d’azur au lion d’or tenant dans sa dextre une épée haute d’argent et un chef du même chargé de trois mouchetures d’hermines de sables. »). Il est le fils de Thomas de la Barberie, chevalier, seigneur de Reffuveille, et d’Anne Gaudin. Il est décédé le 2 juin 1745 à Templeuve-sous-Tournai, inhumé à Blandin (Belgique) suite des blessures reçut à Fontenoy. Marie Rose Renée reçut une rente de 1200 livres sur le trésor royal après le décès de son mari.

- Ne de Mercastel. Décédée le 3 septembre 1767 au château de Mercastel, inhumée dans le chœur de l’église de Villers-Vermont.

 

11. Nicolas de Mercastel, seigneur de Mercastel, Saint-Maurice, Doudeauville, Monceaux, Courcelles-Rançons, Villers-Vermont, en partie. Fils d’Antoine de Mercastel et Marguerite Frérot de Guyencourt. Il meurt en 1631. Il épousa par contrat du 15 mai 1621 reçu par d’Amiens, notaire à Abbeville à Gabrielle de Menantel, fille de François de Menantel, écuyer, seigneur de Saint-Denis et de Marguerite Blondel. De se mariage est issue :

12. François de Mercastel, chevalier, seigneur de Doudeauville, Monceaux, Villers-Vermont, en partie, Courcelles-Rançon, Les Isles, Brémontier, Ravines, Saint-Maurice. Il est né le  25 Octobre 1629. Il se maria par contrat le 9 mai 1662, reçu par Langlois, notaire à Gournay en Bray, à Marthe de Dampierre, fille de Jacques de Dampierre, seigneur de Brémontier, les Isles, Bellozanne, etc. (Armes: « d’argent à trois losanges de sable. »), et de Madeleine Chandet. D’où :

13. Jacques de Mercastel, né le 4 janvier 1663 à Bellozanne. Il est  capitaine de cavalerie dans le régiment de Palaiseau et reçu page en la petite écurie du Roy le 1er janvier 1680. Il avait pour parrain son grand-père, Jacques de Dampierre, et pour marraine Claire d’Alléaume.

Et dans la descendance:

- François de Mercastel, chevalier, seigneur de Doudeauville, Grumesnnil, Courcelles-Rançon en partie. Il est né en 1729 et décédé après 1751. Il fut parrain d’une cloche à Gournay-en-Bray en 1735. 

Branche des seigneurs de Croixdalle 

10. Florent de Mercastel, comte de Mercastel, seigneur de la Haye et de Courcelles. Il est le fils d’Etienne de Mercastel et de Catherine de Cœurver. Il est major d’infanterie, et fut blessé à la bataille donnée contre les Impériaux à Metz en 1554. Il se maria en 1547 à Antoinette Alexandre, fille de Louis Alexandre, seigneur du Vivier (Armes : « d’argent à l’aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules. »). De se mariage est issue :

- Roland de Mercastel, qui suit

- Guillaume de Mercastel, chevalier, marié à Marie Routier, fille de Jean Routier, écuyer, seigneur de Bernarpré, archer des gardes du corps du Roy. (Armes : « d’azur à une fasce d’argent, chargée de trois roses de gueules & accompagnée de trois coquilles d’or, 2 en chef et 1 en pointe. »).

11. Rolland de Mercastel, comte de Mercastel, chevalier, seigneur de la Haye. Il fut lieutenant-colonel d’infanterie, il a été blessé à la cuisse à la bataille d’Arques, en 1589. Il suivit Henri IV et se distingua au siège de Paris, bien que vieux. Il se maria vers 1575 à Marie de Monsures, fille de Jacques de Monsures, écuyer, seigneur de Villers-Vermont (Armes : « de sable à la croix d’argent chargée de cinq fermaux de gueules. »), et de Marguerite Cannet (Armes : « d’azur à une fasce d’or chargée de trois vanes de sable, becquées et membrées de gueules. »). Il se remaria, par contrat du 19 juin 1615, à Barbe de Chauvelle (Armes : « d’argent à l’arbre de sinople soutenu d’un vol de sable & accosté de 2 croissants de gueules. »). Dont du deuxième lit:

- Jean de Mercastel, qui suit.

- Charles de Mercastel.

- Antoine de Mercastel.       

12. Jean de Mercastel, chevalier, seigneur de la Haye, mousquetaire de la garde ordinaire du Roy et lieutenant-colonel d’infanterie. Il s’est marié par contrat du 27 mai 1645 à Nicole de Lombelon, décédée, à Baillolet, le 20 juillet 1684, fille de Samuel de Lombelon, chevalier, seigneur de Saint-Ouen (Armes : « de gueules au chevron d’or. »), et de Louise de Malleville (Armes : « d’azur au chef d’argent, endenté & chargé d’un lion léopardé de gueules. »). D’où :          

13. Charles de Mercastel, chevalier, seigneur de la Haye, sieur de Clais. Il fut page du Roy en 1680, capitaine d’infanterie et chevalier de Saint-Louis. Il est né en 1663. Il se maria en première noce, par contrat du 15 février 1685, reçu par les tabellions de Saint-Valéry-en-Caux à Agnès Le Prevost (Armes : « écartelé aux 1 & 4 de sable à la bande d’argent, chargée de 3 mouchetures d’hermines de sable; aux 2 & 3 d’argent à 3 bandes d’azur; et sur le tout d’argent au lion de gueules, à la bordure du même. »). Il se remaria à la noble dame Louise du Mesnil d’Argentelle. D’où du premier lit :

- Louis Claude de Mercastel, Seigneur de la Haye, garde du corps du Roy, chevalier de Saint-Louis.

- Charles II de Mercastel, qui suit.

Et du deuxième lit :

- Marguerite Angélique de Mercastel, baptisé le 30 mars 1694 à Baillolet et elle est décédée, le 12 Septembre 1701, à Baillolet. Elle a été inhumée le 13 septembre 1701, par monseigneur de Dampierre.

14. Charles de Mercastel, deuxième du nom, comte de Mercastel, chevalier, seigneur de la Haye, patron honoraire de Saint-Etiennne de Croixdalle, Aliermont, Valmeneret, terre et fief du Poirel. Il est capitaine d’infanterie au régiment du Prat, parrain, en 1752, de la cloche de Claude Coste, en la paroisse d’Avesnes-en-Val. Il se maria en première noce le 26 février 1715 à Villez-sous-Bailleul, à Angélique de Chevestre de Beauchesne, sans postérité connue de se mariage. Il se remaria à Louise de Saint-Ouen, dame de Crodalle (Croixdalle), elle est née en 1713, fille de François Aymard de Saint-Ouen, seigneur de Croixdalle (Armes : « d’azur au sautoir d’argent cantonné de 4 aiglons de même. »), et de Marie Toustain de Richebourg (Armes : « d’or, à la bande d’azur échiquetée d’or, chargée de billetes d’azur. »). De ce deuxième mariage est issue :

- Charles Théodore de Mercastel, tué en juin 1753 à la bataille de Dettingen en Bavière. Il fut page pendant quatre ans de Mr le Duc d’Orléans, puis ensuite aide-major dans le régiment de Chartres, infanterie.

- Emard Nicolas de Mercastel, qui suit

- Ferdinand de Mercastel, écuyer. Il est né vers 1734, il fut marié à Angélique Le Vaillant de Saint-Aubin à Bacqueville en Caux le 4 mai 1772, fille d’Anthoine Le Vaillant, Sieur de Saint-Aubin et de Françoise d’Imbleval (Armes : « de gueules à 3 quintefeuilles d’or. »).

- Bruno de Mercastel, brigadier des gardes du corps, retiré du service en 1780, chevalier de Saint-Louis. Il est décédé en 1814, sans alliance.

- Marguerite Geneviève Michelle de Mercastel, elle est née le 2 janvier 1730 à Croixdalle. Elle fut admise à Saint-Cyr en 1740. Elle décéda en 1741, à Rouen.

- Félicité de Mercastel.

15. Emard Nicolas de Mercastel, comte de Mercastel, chevalier, seigneur de la Haye, Saint-Etienne de Croixdalle, etc... Il fut capitaine au régiment d’Orléans, cavalerie. Il demanda, en 1762, à Monseigneur de la Rochefoucauld, Archevêque de Rouen l’autorisation de placer un carcan avec ses armes et celles de Monseigneur sur la place du village de Croixdalle pour servir d’exemple aux braconniers, ce qui lui fut refusé, mais il avait ainsi excité n’animosité de la population locale. Il fut aussi assesseur du juge de paix d’Envermeu. Lors de la période révolutionaire, il fut inquiété par la loi sur les suspects et fut incarcéré au château de Mesnières-en-Bray, le 6 novembre 1793. Il se maria le 28 juin 1754, à Marie Thérèse Madeleine Henriette Gallye de Calmont, fille de Jean Baptiste Gallye, seigneur de Calmont, ancien officier au régiment de Gesvres, cavalerie, neveu de Gabriel Gallye d’Hibouville, conseiller du Roy en ses conseils et grand bailli de Caux (Armes : « d’argent à la galère de sable à la bordure cousue d’or, chargée de 8 tourteaux de gueules. »), et d’Anne-Charlotte de Torcy. De se mariage est issue :

- Charles Etienne Théodore de Mercastel, chevalier, seigneur et patron honoraire de Saint-Etienne de Croixdalle, Aliermont, Valmenerey, terre et fief de Poirel. Il fut page de Monsieur le Duc d’Orléans. Il naquit le 28 mars 1755 à Envermeu, et il décéda jeune.

- Nicolas Maximilien Onésiphore de Mercastel, qui suit.

Et  deux fils illégitimes, qui perdirent leurs qualités de nobles, mais par qui la famille de Mercastel existe toujours, de Catherine Agathe Neveu, décédée le 21 juillet 1837, à Bertreville Saint-Ouen, qui exerçait le métier de commerçante, fille de Pierre Nepveu et de Marie Anne Valois.

-  Jean François Benjamin Demercastel.

- Armand Demercastel, chasseur au 10ième Régiment de chasseur à cheval, médaillé de Saint-Hélène.

16. Nicolas Maximilien Onésiphore de Mercastel, comte de Mercastel, chevalier, seigneur et patron honoraire de Saint-Etienne de Croixdalle, Aliermont, Valmenerey, Catteville, terre et fief de Poirel. Il naquit à Envermeu le 18 février 1756 et décéda le 9 avril 1823, au château de Catteville. Il fut reçu chevalier de Malte de minorité. Il fut reçu page, le 1er mai 1771, de Madame, comtesse de Provence, épouse du frère du Roy régnant. Capitaine à la suite du régiment Royal Champagne, cavalerie, en 1774. Il fut présenté, par Madame, le 24 juin 1779, dans les gardes du corps du Roy, il intégra les gardes du corps du Roy, compagnie de Noailles en 1791. Il se retira brigadier des gardes, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et pensionné en 1814. Il se maria, le 30 septembre 1779 à Bacqueville en Caux, à Marie Cécile Josèphe d’Imbleval de la Frenaye (Armes : « de gueules à 3 quintefeuilles d’or. »). D’où de se mariage :

- Nicolas Maximilien Joseph Victor de Mercastel, comte de Mercastel, élève à l’Ecole militaire, incorporé dans le deuxième régiment d’artillerie à pied, puis dans l’artillerie légère de la garde italienne et chevalier de la légion d’honneur avec rang de lieutenant-colonel. Il décéda à Vilna en Lituanie.

- Hortense Hippolite de Mercastel, chevalier de Mercastel, artificier au deuxième régiment d’artillerie avec son frère. Il décéda à 18 ans à Venise, après la prise de Péronne.

- Appoline Arsène de Mercastel, comtesse d’Arundel de Mercastel et dernière de sa race. Elle est née le 13 septembre 1787 à Intraville et décéda le 18 septembre 1848 à Intraville. Elle se maria le 13 décembre 1815 à Tourville la Chapelle à François Henri Beuve d’Arundel, comte d’Arundel et de Mercastel, Il est né le 2 août 1775 aux Vieilles-Landes et décéda le 7 décembre 1839 à Intraville. Il est lieutenant de Grenadiers de la Garde Nationale (2ème Cohorte de la 20ème légion), chevalier de Saint-Louis. Il est le fils de Louis Jacques d’Arundel d’Esquincourt de Condé (Armes : « d’argent au chevron de gueules accompagné de 3 hirondelles de sable posées 2 & 1.»), et de Marie Anne Françoise de Miannay.

- Marie Eléonore Rosalie de Mercastel, née à Bacqueville-en-Caux, décédée le 19 mai 1860, à Tourville-la-Chapelle. Après avoir été reçu à Saint-Cyr en 1790, elle épousa, le 2 octobre 1816, Adrien de Baillard, né le 17 août 1777, fils d’Adrien Baillard, écuyer, seigneur de la Hestrelaye. (Armes : « d’azur à l’épée en pal, la pointe en haut d’argent, la garde et la poignée d’or accostée de 2 fleurs de lys d’or soutenant une couronne de mesme. ») et de Marie Anne Julie Félicité d’Haucourt. Il est veuf de Geneviève Austreberthe de La Berquerie. C’était un conscrit réfractaire ayant fait partie de l’association de Georges Cadoudal. Il fut officier d’infanterie et officier de la garde nationale. Il habitait le château de Colleville en 1828.

- Marie Sophie de Mercastel, née vers 1888, décédée, le 21 avril 1848, et enterrée à Tourville la Chapelle, à proximité des caveaux des de Baillard du Lys. Elle est mariée à Jean-François Fronchard. 

Branche des seigneurs de Montfort 

10. Rolland de Mercastel, auteur de la branche des seigneurs de Montfort, dont:

- Adrien Jacques de Mercastel, qui suit

- Jean de Mercastel de Feuquerolles, abbé de Séry, de l'ordre des Prémontrés, sur la paroisse de Bouttencourt, au diocèse d'Amiens, de 1590 à 1597, à la suite de Jean de Fautereau, oncle de sa belle-soeur.

- Gabriel de Mercastel, écuyer, épousa Marie du Mesniel de Sommery. Il fut père de :

- Antoinette de Mercastel, épousa, le 10 juin 1617, François de Rochechouart, chevalier, seigneur de Nancrey, fils de Charles de Rochechouart, chevalier, seigneur de Nancrey et de Suzanne du Mesnil-Simon.

- Madeleine de Mercastel-Montfort, mariée en  1577  à Antoine d'Abancourt, seigneur de Fricourt. (Armes : « d’argent à une aigle éployée de gueules.»). Il est le fils de Jean II   d'Abancourt, seigneur de Courcelles et de Fricourt et de Suzanne Couet. Un acte du 5 Février 1601, il est cité Pierre d’Abancourt, écuyer et Madeleine de Mercastel.

11. Adrien Jacques de Mercastel, chevalier, seigneur des Calletots, Montfort, Puchervin, La Hétroye. Propriétaire en 1582, à la limite d'Amécourt et de Bouchevilliers (canton de Gisors), d'un pré borné par la prairie de Pierre de Roncherolles, seigneur du Pont-Saint-Pierre et de Bouchevilliers, et par les planches du Moulin aux Flaments, une partie de ce pré appartenant aux habitants de Bouchevilliers et une autre à Pierre Le Flamenc, sieur des Margottes, pré revendiqué par les habitants d'Amécourt, d'où un procès perdu par ces derniers. Il se maria vers 1575 à Claude de Fautereau, fille d'Alops de Fautereau, seigneur du Déluge et de la Pierre (Armes : « d'azur à trois croissants d'or, 2 & 1. »), et de Claude de Pertuis. De se mariage sont issue:

- François de Mercastel, qui suit

- Damien de Mercastel, abbé de Séry, à la suite de son oncle, de 1597 à 1624.

12. François de Mercastel, chevalier, seigneur de Feuquerolles et de Montfort, capitaine au régiment de Rambures. Il épousa en première noce, à la puissante  Jeanne de Créquy, fille de François de Créquy, vicomte de Langles (Armes : « d'or à un créquier de gueules. »), et de Geneviève du Bus (Armes : « d'azur au chevron d'argent, chargé de trois trèfles de sable & accompagné de trois molettes d'éperon d'or. »). Il épousa en seconde noce, vers 1620, Jeanne de Saint-Blimond, fille de feu François de Saint-Blimond, chevalier, seigneur du lieu, Gouy, Cahon et Longavesnes, baron de Boulonnais, chevalier de l'Ordre, guidon de 50 hommes d'armes du roi sous M. de Rubempré (mort le  17 octobre 1603 à Moncontour) (Armes : « d'or au sautoir engrêlé de sable. »), et de feue Claude de Sempy, dame d'Ordre, en Boulonnais (morte le  28 juillet 1584) (Armes : « d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules. »). Du second lit est issu :

- Jacques de Mercastel, qui suit.

- Marie, mariée au sieur Bailly.

- Suzanne (ou Catherine), mariée à François de Ricarville, chevalier, seigneur du lieu et de Maimbu, fils de Florestan de Ricarville (Armes : « d'argent à la bande de sable denchée, accompagné à dextre de trois anneaux de gueules, à senestre de trois anneaux de même rangés en ordre. »), et de Péronne de Fautereau, il est veuf d'Anne de La Chaussée d'Eu.

13. Jacques de Mercastel-Montfort, chevalier, seigneur de Montfort, Puchervin, La Hétroye, mousquetaire du Roy, Il épousa Madeleine d'Haudanger, fille de Jacques d'Haudanger de Guy, seigneur de Soreye, colonel d'un régiment suisse, puis lieutenant-général des armées du Roy (Armes : « de gueules à la croix d’argent, cantonnée aux un & deux de deux molettes d’or. »), et de Madeleine de Proisy. Elle est veuve de Nicolas de Boham, seigneur de Chéry. Il fut père de:

 - René de Mercastel, qui suit

- Armand (alias Adrien), tué au combat le 31 décembre 1697, chevalier de Malte.

14. René de Mercastel, seigneur de Montfort qui de Charlotte de Héron eut:

15. Claude de Mercastel, seigneur et baron de Montfort, Purchevain, la Hétroye. Il se maria, en 1680, à Marguerite de L’Estendart, fille d'Anne de l'Estendart, écuyer, seigneur de Roncherolles, Quénouville, Liffremont, Ormoy, Guichy, Villers, baron de Bully, homme d'armes des ordonnances du Roy, (Armes : « d'argent au lion de sable, chargé sur son épaule d'un écusson d'argent à trois fasces de gueules. »), et d'Adrienne de Banastre (Armes : « de gueules à la bande d'argent, accompagnée de deux molettes du même. »). D’où :

- Jacques Armand de Mercastel, chevalier, seigneur de Purchevain et de la Hétroye, officier au régiment Royal Cravates, chevalier de Saint-Louis en 1760. Le 26 mars 1732 à Rouen (paroisse Saint Nicolas), il prit pour femme  Marie Madeleine Jeanne de Bury, veuve de Toussaint Midy, sans postérité connue de cette alliance.

- Jacques François de Mercastel, capitaine des grenadiers, chevalier de Saint-Louis, ayant soutenu le siège de Berg-op-Zoom en 1747, il monta à l’assaut et perdit presque toute sa compagnie; en faisant ranger sa troupe sur la place, il fut blessé d’un coup de feu à la jambe et mourut peu après à Malines, regretté des officiers généraux.

- Louis Claude de Mercastel, chevalier, seigneur de Montfort, présent le 16 juin 1739 à Roncherolles au mariage de Charles Nicolas Guillaume Lucas de Parfontaine avec la demoiselle Marie Françoise Charlotte de Cacqueray de Roncherolles.

- Marguerite Madeleine Claude de Mercastel. Elle fut l’épouse, le 6 mai 1710, de Louis François de L’Estendart, écuyer, seigneur de Quenonville et des Hayons, capitaine d’infanterie dans le régiment de Soissonais, chevalier de Saint-Louis. Il est le fils de François de L’Estendart, seigneur de Quenonville (Armes : « d’argent au lion de sable chargé sur son épaule d’un écusson d’argent à trois fasces de gueules. »), et de Françoise Rouillet de Beauchamp. Il naquit en 1665 et décéda en 1746.

- Marie Angélique de Mercastel.

- Louise Anne de Mercastel, décéda à Aunay, le 7 Mars 1767. Elle épouse le 25 novembre 1723 Jean Roullin, chevalier, seigneur de la Templerie et de Malvoisière, chevalier de Saint-Louis, décédé en décembre 1755. 

Les non classés de cette généalogie sont : 

- Antoine de Mercastel, écuyer, seigneur de Malleville, d’où :

- Anne de Mercastel, mariée à Claude d’Esmalleville, sieur d’Amerville.

- Louis Michel Bonaventure de Mercastel, écuyer, seigneur de Saint-Etienne-de-Croixdalle. Il épousa, le 26 novembre 1704, à Bouvaincourt, Catherine Elisabeth Picquet du Belloy, fille d’Antoine Picquet, chevalier, seigneur du Haut (Armes : « d’azur à la bande de gueules chargée de 3 merlettes de sable. »), et d’Antoinette de Saint-Souplis. (Armes : « d’or à trois fasces de gueules, surmontées en chef d’une coquille d’azur. »)

- Françoise de Mercastel, marié à Nicolas Renard (Armes : « d’argent, à une hermine de sable, au chef de gueules, chargé d’un lion passant d’or. »)

La famille de Mercastel est aussi alliée à la famille de Sourches.

La maison des de Mercastel, tira des alliances avec les maisons suivantes, on retrouve ici des généalogies, les plus complètes possibles, de chacune de ces familles :

d’Abancourt, Alexandre du Vivier, d’Alléaume, d’Allingues de Salvaing, d’Arundel de Condé, d’Aubigné, de Baillard du Lys, de Bailleu, Bailly, de Belleval, de Berle, de Bury, de Cacqueray de Bézu, de Canesson, de Chauvelle, de Chevestre de Beauchesne, de Cœurver, de Créquy de Langles, de Dampierre, d’Espinay Saint-Luc, de Fautereau, Frérot de Guyencourt, Fronchard, Gallye de Calmont, d’Haudanger de Guy, de Héron, d’Imbleval de la Frenaye, de la Barberie de Reffuvielle, de la Rue, Langlois de Beaucamp, Le Prevost, L’Estendart, Le Vaillant de Saint-Aubin, de Lombelon, de Luppé, de Mailly, du Mesniel de Sommery, de Malleville, du Mesnil d’Ardoncel, de Milly, de Monsures, de Moret, Picquet du Belloy, Poisson du Mesnil, des Quesnes, Renard ou Reignard, de Rémy de Courcelles, de Ricarville, de Rochechouart, Roullin de Launai, Routier de Bénarpré, de Saint-Blimond, de Saint-Ouen, de Sarcus, de Sourches. 


La généalogie des deux branches illégitimes de la maison de Mercastel, issue des œuvres d’Emard-Nicolas de Mercastel, comte de Mercastel et de Catherine Neveu, commerçante : 

Les Demercastel, branche dite « Rouennaise » 

16. Jean François Benjamin, maçon, né le 22 novembre 1785 à Dieppe, paroisse du Pollet, reconnu par son père, Emard-Nicolas de Mercastel, comte de Mercastel,  le 14 nivôse An II de la République, à Dieppe. Il se maria, le 2 Pluviôse An XIII, à 10 heures, à Bacqueville en Caux, à Louise Théodore Noël. Dont :

17. Hippolyte Arsène Demercastel, tisserand, décédé, à Rouen, le 14 avril, 1867. Il se maria à Rose Onésime Letendre, toilière, née le 13 avril 1807, à Bacqueville en Caux, décédée,  à Petit-Quevilly, le 8 avril 1856. Dont :

- Rosalie Arsène Céline Demercastel, ouvrière de filature puis journalière, née, le 4 mai 1832, à Rouen, marié, en première noce, le 10 juillet 1852, à Louis Amédée Coulon. Et, en seconde noce, le 23 février 1901, à Rouen, à César Honoré Adrien Durand.

- Hippolyte Benjamin Demercastel, né le 9 avril 1833, à Rouen.

- Edmond Théodore Demercastel, qui suit

- Jean Baptiste Emile Demercastel, né le 28 février1839, à Rouen, décédé 13 mars 1839, à Rouen.

17. Edmond Théodore Demercastel, né 29 mai 1835, à Rouen, marié, le 6 septembre 1864, à la Londe, à Sophie Demare. Dont:

- Juliette Victorine Demercastel, qui suit.

- Edmond Arsène Demercastel, qui suivra.

- Delphin Demercastel, qui suivra.

18. Juliette Victorine Demercastel, née le 29 juillet1865, à la Londe, décédée le 25 avril 1945, à Elbeuf sur Seine, mère célibataire. Dont:

19. Alphonse Victor Demercastel, né 16 septembre1883, à la Londe, reconnu par sa mère le 25 novembre1883

18. Edmond Arsène Demercastel, communiste, né en 1869, à la Londe. Dont d’un premier lit :

- Marthe Demercastel.

- Alice Demercastel.

- Suzanne Demercastel.

- Germain Demercastel.

- Raymond Demercastel.

Et d’un deuxième lit :

- Jean Demercastel.

- Marthe Demercastel. 

- Eugène Demercastel.

- Bernadette Demercastel.

18. Delphin Demercastel. Dont :

- Robert Demercastel.

- Marcelle Demercastel.

- Mireille Demercastel.

 

Les Demercastel, branche dite « Havraise » 

16. Armand Demercastel, perruquier puis épicier, né le 23 avril 1790, à Londinières, décédé le 26 janvier 1861, à Bertreville Saint Ouen, à 20 heures. Reconnu par son père, le comte Emard-Nicolas de Mercastel, le 7 février 1795, devant André Louis Penet, notaire à Londinières. Il fut incorporé dans le régiment des 10èmes chasseurs, cavalerie, le 29 mars 1809, et fut médaillé de Saint-Hélène. Il se maria, le 24 janvier 1816, à Varnevilles au Grès, à Marthe Françoise Tisserand, fileuse, née le 10 mars 1792, à Saint-Mards, décédée le 28 juillet 1866, à Bertreville Saint-Ouen, fille d’Antoine Tisserand, laboureur, et de Marie Geneviève Métels, fileuse en coton, petite-fille Amédée Tisserand, notaire de Servances, en Franche Comté. Dont:

- Marie Delphine Demercastel, couturière, née le 6 février 1818, à Bertreville Saint-Ouen, décédée le  29 mai 1853, à Bertreville Saint-Ouen, mariée, le 27 juin1842, à Bertreville Saint-Ouen, à Jean Simon Amouret, tailleur d’habit, né le 18 octobre 1812, à Osmonville.

- Marthe Rose Demercastel, tisserande, jumelle de la précédente, mariée, 15 novembre1847, à Bertreville Saint-Ouen, à Jean Edouard Desmarais, voiturier puis poissonnier, né le 1er novembre 1820, à Crasville la Roquefort.

- Jean François Demercastel, perruquier, à Dieppe, né le 3 décembre 1821, à Bertreville Saint-Ouen, marié, le 1er février 1847, à Bertreville Saint-Ouen, à Aimée Désirée Lavergne, couturière, née le 16 août 1829, à Dieppe. 

- Rose Adélaïde Demercastel, née le 4 septembre 1823, à Bertreville Saint-Ouen.

- Lucie Sophranie Demercastel, née le 9 avril 1825, à Bertreville Saint-Ouen,  27 avril 1830, à Bertreville Saint-Ouen.

- Alfred Hyppolyte Demercastel, qui suit.

- Victor Athanase Demercastel, qui suivra.

17. Alfred Hyppolyte Demercastel, épicier, charpentier, marchand de bois né le 6 juin 1827, à Bertreville Saint-Ouen, marié le 15 octobre 1849, à Pélagie Hortense Prevel, tisserande, née le 31 mai 1825, au Hanouard, décédée après 1875, fille de Jacques Guillaume Prevel, et de Marie Geneviève Tolmer. Père de 5 enfants,  dont:

- Armand Hyppolyte Anastase Demercastel, qui suit

- Germaine Demercastel, dite « La Comtesse », née en 1845, mariée à Jules Douay.

- Alfredine Demercastel, née en 1851, décédée en 1892, mariée à N. Maleuvre.

18. Armand Hyppolyte Anastase Demercastel, Jardinier, employé des Ponts et Chaussées au Havre, né le 25 ocotbre 1852, à Bertreville Saint-Ouen, décédé, au Havre, vers 1907. Il se maria, au Havre, le 21 mai 1875, avec Lucie Antoinette Honstchoote, repasseuse, née le 15 août 1858, à Dunkerque, décédée le 11 décembre 1932, à Bolbec, fille de Louis André Honstchoote, et de Louise Emélie Françoise Catherine Dupont. Dont :

- Jean Marie Demercastel, né en octobre 1892. 

- Emile Victor Hyppolyte Demercastel, né le 16 mars 1879, à Sainte-Adresse.

- Suzanne Demercastel, couturière, née le 2 septembre 1880, au Havre, décédée le 27 février 1956. Elle se maria, le 25 avril 1919, au Havre, à Auguste Marcel Jules Provost.

- Eugénie Demercastel.

- Georgette Demercastel.

17. Victor Athanase Demercastel, perruquier, puis épicier, né le 14 août 1831, à Bertreville Saint-Ouen, décédé le 3 février 1902, au Havre. Il se maria, en première noce, le 28 septembre 1866, à Bertreville Saint-Ouen, à Pauline Elise Baudouin, née le 24 mai 1839, à Bertreville Saint-Ouen, décédée le 3 mars 1876, à Bertreville Saint-Ouen, fille de Pierre Baudouin, et Adélaïde Sophie Bréard, et en seconde noce, il se maria, à Rose Blandureaux. Dont du premier lit :

18. Victor Désiré Edouard Demercastel, gardien de cimetierre et fossoyeur, né le 14 août 1868, à Bertreville Saint-Ouen, décédé en janvier 1939, marié le 16 janvier 1892, à Manéhouville, à Marie estelle Girot, née le 31 août 1870, à Manéhouville, décédée en 1942, fille d’Alphret Jean Baptiste Girot, et de Marie Julie Heurtel. Dont:

- Victorine Marie Ernestine Demercastel, née le 24 août 1892, mariée à Jules N.

- Alphonsine Blanche Elisabeth Demercastel, née le 4 janvier 1894, mariée à Auguste Lobjoie, ancien combattant de la guerre de 1914-1918, où il perdit un œil.

- Georgette Joséphine Désirée Demercastel, née le 20 juin 1896.

- Jules Adrien Demercastel, ondoyé en 1899, mort jeune.

- Louise Elise Demercastel, née le 24 mai 1900, mariée à André Crevel, né en 1900, décédé en 1960, à Paris.

- Cécile Marguerite Demercastel, née le 24 octobre 1903.

- Bernadette Yvonne Demercastel.

- Julien René Demercastel.

- Marie Madeleine Demercastel, née le 29 juillet 1908, mariée à Marcel Gérard, décédé en 1942, à Sotteville-lès-Rouen, suite à un bombardement alliés.

- Thérèse Marguerite Demercastel.

- Jean Armand Pierre Demercastel.

 

La famille Demercastel c’est allié avec les familles suivantes :

Amouret, Baudouin, Becquet, Blandureaux, Bouju, Bunel, Coulon, Crevel, Dellecaze, Demare, Desmarais, Douay, Durand, Gérard, Girot, Glasson, Hélot, Honstchoote, Lachevre, Lavarde, Lavergne, Letendre, Lettre, Lobjoie, Maleuvre, Noël, Prevel, Provost, Requier, Roussel, Têtu, Tisserand.

Sources : Benjamin GLASSON.


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